Diégèse








dimanche 5 février 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4419 jours (32 x 491 jours) et son auteur est en vie depuis 18872 jours (23 x 7 x 337 jours)
ce qui représente 23,4156% de la vie de l'auteur deux mille six cent quatre-vingt-seize semaines de vie
hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Noëmie Aujourd'hui, je dis que nous étions à Lodi et je n'ai peut-être rien d'autre à dire. Toute cette région de Lombardie est un champ de bataille mêlé d'images passées avec des couleurs qui n'en sont plus. Je me rappelle la lumière, seulement, la même, bien sûr, que je vois, que je touche, que j'imagine, la même enfin que, depuis le début, je jugeais être là.
Je vais sur le pont de Lodi et j'écoute les quelques touristes d'hiver parler de rien. C'est la vie car, comme le dit Roland Barthes, la vie, c'est le fleuve de langage qui nous entoure...  Et puis, il y a une porosité entre les récits et les récits de vie, et puis il y a une porosité entre les récits et la vie.
Mathieu C'est toujours au creux de l'hiver que je me rappelle l'été et plus tard, quand c'est l'été, c'est toujours à Paris que je me rappelle un hiver italien à goûter sur des lèvres le sucre glacé de nuits olivâtres.
Gustav Dans tes rêves.
Dans tes rêves d'hiver ou d'été.
D'Italie, de Lodi ou d'ailleurs.
Daniel
La même, bien sûr, que je vois, que je touche, que j'imagine, la même enfin que, depuis le début, je jugeais être là. C'est de Descartes, encore, et encore les Méditations métaphysique. Noëmie aurait dû le préciser.










5 février






2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000
Aujourd'hui, je dis que nous étions à Lodi et je n'ai peut-être rien d'autre à dire. Je me rappelle la lumière.
Et puis, il y a une porosité entre les récits et les récits de vie, et puis il y a une porosité entre les récits et la vie.
La même, bien sûr, que je vois, que je touche, que j'imagine, la même enfin que, depuis le début, je jugeais être là.
Toute cette région de Lombardie est un champ de bataille mêlé d'images passées avec des couleurs qui n'en sont plus.









2011 2010








C'est toujours au creux de l'hiver que je me rappelle l'été et c'est toujours à Paris l'hiver que je me rappelle un été italien à goûter sur des lèvres le sucre glacé de nuits olivâtres. ... cette citation de Barthes qui dit que la vie, c'est le fleuve de langage qui nous entoure...