Diégèse








mercredi 15 février 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4429 jours (43 x 103 jours) et son auteur est en vie depuis 18882 jours (2 x 32 x 1049 jours)
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hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Mathieu Je crois voir une image fugitive dans les rues de Bellagio. Le souvenir ralentit et se fait immobile. Mais mon souvenir est ajouré, découpé tranquillement et cette silhouette détourée, c'est la sienne, je crois. Je sais pourtant que l'image est en moi et en moi seulement. Je ne peux pas me croire et comment croire dès lors  que c'est mon esprit que je pourrais le mieux connaître...
Gustav Ajouré... C'est joli ajouré. Ajouré : percé de petits trous qui laissent passer la lumière du jour. Ce n'est pas si grave, tu sais, de te laisser aller à la nostalgie. Seul le remord cependant pourrait te conduire à la folie. Moi, même sans souvenir, je n'ai jamais vraiment craint la folie
Daniel Je ne t'aurais pas laissé, Gustav, devenir fou. Je peux inventer des histoires et raconter des histoires inventées dans lesquelles il n'y a pas de fou.
Gustav Je ne suis pas ton personnage.
Daniel Cela reste cependant à prouver. Mon lecteur, cette fois, c'est moi et comme lecteur, je peux te faire fou mieux encore que comme auteur.
Noëmie Je ne suis d'accord avec rien de ce que vous dites aujourd'hui. S'éloigner de la folie, ce serait s'éloigner du souvenir et aler vers la rencontre. Ce seraient d'autres façons de marcher dans les rues, ce seraient d'autres regards vers d'autres regards et le plissé des sourires dans le regard qui répondrait au plissé des sourires dans le regard. Ce serait tout cela et ce pourrait être, aussi, à Bellagio.










15 février






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Je peux inventer des histoires et raconter des histoires inventées. Je ne suis pas ton personnage.
Ce seraient d'autres façons de marcher dans les rues, ce seraient d'autres regards vers d'autres regards et le plissé des sourires dans le regard qui répondrait au plissé des sourires dans le regard. Ajouré : percé de petits trous qui laissent passer la lumière du jour. C'est donc mon esprit que je pourrais le mieux connaître ?
... image fugitive dans les rues de Bellagio. Mon lecteur, cette fois, c'est moi.








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Je n'ai jamais vraiment craint la folie. Le souvenir ralentit et se fait immobile.