Diégèse | mercredi 22 février 2012 |
|
|
|
ce
travail est commencé
depuis 4436 jours (22
x 1109 jours) |
et son auteur est en vie depuis 18889 jours (13 x 1453 jours) | 2012 |
|
ce qui représente 23,4846% de la vie de l'auteur | |
|
hier | L'atelier du texte | demain | |
|
|
|
Ce qui s'écrit | |
Noëmie | L'Italie
aussi se met en carême et se couvre de cendres comme la planète Mars et
je lis que des blocs
de glace,
sur Mars, seraient recouverts d'une couche de cendres volcaniques.
Les cendres sont universelles ainsi que les volcans et le feu. Et
cela ressemble fort à une métaphore de l'amour. L'amour serait donc
universel. Et me revient encore la Ballade du cœur qui a tant battu de Charles Péguy... Je ne sais pas ce que j'écris. |
|
Daniel |
Je n'en sais rien non plus, pas davantage. Quand je tente de me rappeler et de raconter, je ne me rappelle qu'une façon de cligner les yeux, un geste, dans les meilleurs des cas, une phrase dite avec sincérité, qui émerge de la gangue des mots de circonstance. Et puis revient l'actualité et surtout la politique politicienne et, dès lors, comment faire surgir dans le texte la bêtise des commentaires de l'actualité, de l'actualité la plus tragique, de l'actualité la plus terrible, de l'actualité commentée, commentée et exploitée ? | |
Mathieu |
Je sais que nous nous dirigeons vers Venise et que la lagune pourrait bien me blesser quand j'irai encore m'asseoir sur les marches en face de la gare de Santa Lucia. Je me souviens bien de la dernière fois où j'y suis allé. Je ne sais plus quel temps il faisait, la pluie qui venait après sur les fenêtres de la chambre ne disait rien, laissait un peu de bruit et tu me serrais. Je regarde des images de Venise. Je regarde les images de la ville et les images ne me disent rien de mon âge et me font osciller en un désespoir particulier et le désespoir désespéré. | |
Gustav |
Vous
me déprimez. Pourquoi voudriez-vous que je retrouve mes souvenirs quand
les vôtres ne font que vous alourdir. Nous sommes à Castelfranco Veneto
et vous pourriez apprendre ainsi que c'est la ville de naissance de
l'écrivain Pietro Pagello avec qui George Sand trompa Musset à Venise.
Et je lis aussi dans Vanity Fair qu'une prostituée de Castelfranco
s'est fait passer pour la nounou d'un chômeur suicidaire et que tout va
pour le mieux. Ça c'est sérieux. |
|
|