Diégèse








mercredi 11 janvier 2012



2012
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L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Noëmie Nous allons partir bientôt de la forteresse artistique et je ne prendrai rien de ce paysage niçois.
Nous allons partir et notre itinéraire sera une forme d'itinéraire imaginaire car tout voyage est imaginaire dès lors qu'il s'accole à un récit. En permanence, nous créons les paysages par la pensée productrice d'imaginaire car dans ce voyage qui est la vie, nous sommes nous-mêmes et pour nous-mêmes imaginaires. Je pense, donc je me crée, et je crée le monde à ma suite et cela, que je voyage ou que je ne voyage pas. Cependant, dans le voyage, il y a pour chacun cet un peu de soi qu'il pourrait perdre et qui est un souvenir accroché comme un ex-voto à la branche d'un arbre, plus loin, là-bas, sur une colline, cet arbre exactement esseulé.
Je regarde cet arbre. Je pense que tu aurais pu m'aimer et soudain je suis au monde.
Je me souviens.
Je me souviens et je ne disais rien, et je ne disais rien de moi, et je ne disais rien de toi et je ne disais vraiment rien, et je ne retiens rien, je ne m'intéresse à rien, je n'ai aucun commentaire à faire.
Mathieu Et la mémoire, cet ouragan...
Gustav Cela me rappelle une chanson.
Daniel Potache.










11 janvier







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... et je ne disais rien, et je ne disais rien de moi, et je ne disais rien de toi et je ne disais vraiment rien. Nous allons partir et je ne prendrai rien de ce paysage niçois.
Tu aurais pu m'aimer.
Je pense donc je me crée, et je crée le monde à ma suite. ... cet un peu de soi qu'il pourrait perdre. Une forme d'itinéraire imaginaire...









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Et soudain je suis au monde... ... mais je ne retiens rien, je ne m'intéresse à rien, je n'ai aucun commentaire à faire...