Diégèse








dimanche 29 janvier 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4412 jours (22 x 1103 jours) et son auteur est en vie depuis 18865 jours (5 x 73 x 11 jours)
ce qui représente 23,3872% de la vie de l'auteur deux mille six cent quatre-vingt-quinze semaines de vie
hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Daniel Il m'est arrivé de penser, à plusieurs moments de ma vie, que l'écriture rendait fou, après avoir pensé qu'elle pouvait me prémunir de cette même folie, qui ne serait pas une folie douce, mais qui serait seulement la folie du monde soudain perçue sans filtre, sans fard, sans obstacle au trouble du réel. Alors, le monde en écriture devenu scène, sans couleur, malgré l'exceptionnel de la mise en écriture se fait menaçant. Chaque reflet de la nature devient prompt aux maléfices. Les nuages grimacent. J'écris.
Puis je regarde ce que j'ai écrit et je vois que je n'ai rien expliqué, que je n'ai rien explicité, que je n'ai rien raconté, aucune histoire, plus aucune histoire. Je n'ai rien fait.
Mathieu Ce n'est pas parce tu seras devenu fou que cela diminuera notre capacité, à nous les personnages de ton monde devenu scène, de nous mouvoir dans l'aléatoire. Ce qui rend fou l'auteur, c'est bien qu'il ne nous maîtrise pas, pas plus ce monde d'écriture que le monde dit réel.
Noëmie Moi, ce que je retiens, c'est que nous n'avons rien fait.
Gustav Et moi ce que je retiens, c'est que je ne retiens rien.










29 janvier







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... je n'ai rien expliqué, je n'ai rien explicité, je n'ai rien raconté, aucune histoire, plus aucune histoire.

Tout le monde devenu scène, est-ce que cela renforce ou diminue la capacité des personnages à se mouvoir dans l'aléatoire ?

Sans couleur malgré l'exceptionnel.
... des reflets prompts aux maléfices. Je n'ai rien fait.








2011 2010








J'ai pensé un moment que l'écriture rendait fou, après avoir pensé qu'elle pouvait me prémunir de cette même folie, qui ne serait pas une folie douce mais qui serait seulement la folie du monde soudain perçue sans filtre, sans fard, sans obstacle au trouble du réel.