Diégèse








dimanche 8 juillet 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4573 jours (17 x 269 jours) et son auteur est en vie depuis 19026 jours (2 x 32 x 7 x 151 jours)
ce qui représente 24,0355% de la vie de l'auteur deux mille sept cent dix-huit semaines de vie
hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Gustav Je ne sais pas ce que mon inconscient a souhaité que j'oublie mais je sais désormais que je voudrais me souvenir et que je ne me souviens pas. C'est ainsi. 
Noëmie Dis toi que ce n'est pas si grave puisque ce sont les vacances. Moi aussi j'oublie mais je retiens que parfois, et c'est souvent l'été, et c'est alors souvent l'été, le déplacement devient voyage puis le voyage se fait exil. Regarde, nous sommes encore sur le pont de Saint-Nazaire, qui voudrait tanguer aussi comme les bateaux, jouer du hauban et partir plus au large.
Mathieu Moi aussi j'oublie, et j'oublie même beaucoup et, alors que j'ai oublié tout cela, je mesure l'accablement, l'accablement profond que font peser sur moi et la télévision et les journaux et la rue, aussi, aliénée par les médias. Alors je continue à oublier.
Daniel Ce qui fait que nous oublions, c'est que nous pouvons concevoir un sens qui dépasse notre condition humaine, qu'il nous est donné, comme le dit Descartes, une volonté dont le champ est plus large que celui de l'entendement. Nous devons oublier cela au risque qu'il soit sinon parfaitement impossible d'être avec les autres.










8 juillet







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Alors que j'ai oublié tout cela, je mesure l'accablement, l'accablement profond que font peser sur moi et la télévision et les journaux et la rue, aussi, aliénée par les médias.

... et ce n'est pas si grave puisque ce sont les vacances.
... une volonté dont le champ est plus large que celui de l'entendement...
... voudrait tanguer aussi comme les bateaux, jouer du hauban et partir plus au large.









2011 2010








Je voudrais me souvenir et je ne me souviens pas. Je retiens que parfois, et c'est souvent l'été, et c'est alors souvent l'été, le déplacement devient voyage puis le voyage se fait exil.