Diégèse








vendredi 13 juillet 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4578 jours (2 x 3 x 7 x 109 jours) et son auteur est en vie depuis 19031 jours (19031 est un nombre premier)
ce qui représente 24,0555% de la vie de l'auteur six cent cinquante-quatre semaines d'écriture
hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Daniel Raconter des histoires... « Ne raconte pas d'histoires », me disaient mes parents. Alors, je ne raconte pas d'histoires et c'est bien là mon problème d'écrivain, qui est aussi que je trouve les histoires, toutes les histoires, sans aucun intérêt. Je n'aime pas faire des histoires. Mais ce que j'aime le moins dans les histoires, je crois, c'est leur chronologie. Quelle qu'en soit la diégèse, il y a bien une chronologie. Je sais cependant, la fiction n'est pas pure temporalité car elle est aussi langage et le langage, à lui seul, ne dit rien du temps. Il se joue du temps qui n'est d'ailleurs qu'une métaphore et, dès lors, le texte, se retirant du champ de la métaphore temporelle, s'éloigne de la nostalgie romantique. Il ne fait plus d'histoire.
Gustav Mais sans histoire, il n'y a plus que l'angoisse, et sans histoire, il n'y a plus ni fantasme, ni souvenir. Je ne raconte pas d'histoire, je n'ai plus de souvenirs. C'est donc une double angoisse et il faut donc désormais, après le jour, conjurer l'angoisse de la nuit.
Mathieu Alors, il te suffit de penser à Venise. Venise est un méta souvenir partagé avec une part importante de l'humanité et ce sont les mêmes lieux, et ce sont les mêmes promenades, et ce sont les mêmes paysages. Il n'y a jamais de souvenir de Venise, il n'y a jamais que Venise. Venise est la prothèse du souvenir et c'est pourquoi elle calme l'angoisse.
Noëmie Venise n'a pas de souvenir est une antiphrase. Je me souviens de l'ombre qui jalonne les berges de la Giudecca et les fais jouer avec le paysage.










13 juillet







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Venise est un méta souvenir partagé avec une part importante de l'humanité et ce sont les mêmes lieux, et ce sont les mêmes promenades, et ce sont les mêmes paysages. Il faut désormais, après le jour, conjurer l'angoisse de la nuit.
Se retirant du champ de la métaphore temporelle, le texte s'éloigne de la nostalgie romantique.

Une antiphrase. ... jalonne les berges et les fais jouer avec le paysage.









2011 2010








Mon problème d'écrivain est bien que je trouve les histoires, toutes les histoires, sans aucun intérêt. Cependant, la fiction n'est pas pure temporalité car elle est aussi langage et le langage, à lui seul, ne dit rien du temps.