Diégèse








lundi 23 juillet 2012



2012
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hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Mathieu Le monde bruisse en permanence de menaces collectives que portent les journaux et les télévisions et je me demande en quoi toutes ces peurs rejoignent, nourrissent et caressent les peurs individuelles qui, un jour, pourront se dissoudre enfin dans la mort. Car il n'y a bien que la mort, la mort de soi qui puisse enfin délivrer de la peur. Et j'avais bien imaginé que ce ciel bleu puisse aussi être strié de guerres. Aujourd'hui, j'ai la mémoire syrienne. J'avais été heureux.
Gustav Heureux, vraiment ? Tu n'étais pas heureux car il n'y a pas de bonheur dans l'essence des choses matérielles. Nous sommes d'ailleurs en Bretagne et rien n'évoque ici la Syrie douloureuse.
Noëmie C'est Vannes qui, bretonne, occupe toute ma mémoire. Alors, je reviens sur mes pas, retourne à Vannes, cherche l'église.
Et cette année, alors que je me rappelle Vannes l'année dernière je pourrais presque me rappeler déjà ce que Vannes me dira l'année prochaine.
Daniel Je ne sais pas ce qu'ils racontent et pourtant c'est bien moi qui écris, et je n'y peux rien. Ils parlent et j'exerce à leur égard, presque, une écoute flottante. Et le monde va, et les personnages viennent, comme tout cela.










23 juillet







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Et cette année, alors que je me rappelle Vannes l'année dernière. Heureux, vraiment ?
... et j'exerce à leur égard, presque, une écoute flottante. Comme tout cela. De l'essence des choses matérielles
Je reviens sur mes pas, retourne à Vannes, cherche l'église.









2011 2010








Le monde bruisse en permanence de menaces collectives que portent les journaux et les télévisions et je me demande en quoi toutes ces peurs rejoignent, nourrissent et caressent les peurs individuelles qui, un jour, pourront se dissoudre enfin dans la mort. C'est bien moi qui écris, et je n'y peux rien.