Diégèse








jeudi 24 mai 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4528 jours (24 x 283 jours) et son auteur est en vie depuis 18981 jours (33 x 19 x 37 jours)
ce qui représente 23,8554% de la vie de l'auteur
hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Mathieu Pendant les voyages, le monde se repose. Cette petite ville bretonne où je ne suis pas venu depuis une cinquantaine d'années semble ignorer l'actualité, toutes les actualités et à cela, je ne donne aucune explication. Et quand le monde se repose, je ne me repose pas, je ne me repose pas toujours.
Gustav Je ne comprends pas. Je regarde les rues. Je regarde le Trieux. Ce sont des images et d'ailleurs, je ne reconnais plus rien du port. Je ne comprends pas le monde en repos. Je ne comprends pas le monde.
Noëmie Nous sommes tous des personnages qui ne comprenons rien au récit qui nous lie. En cela nos vies et les espoirs de nos vies ressemblent aux vies et aux espoirs des vies des passants de cette petite ville. J'avais pendant l'enfance ce sentiment et je m'étonnais, écrivais-je déjà, de ne pas m'en révolter davantage.
Daniel Cela prouve bien que pour Gustav, il s'agissait plutôt d'un problème d'émotion que de mémoire. Sans émotion, on ne se souvient de rien. C'est scientifiquement prouvé.












24 mai







2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000
Il s'agissait plutôt d'un problème d'émotion que de mémoire. Ce sont des images.
... nous sommes tous des personnages. ... les espoirs de nos vies...

... et je ne reconnais plus rien du port... ... et je m'étonnais, écrivais-je déjà, de ne pas me révolter davantage. Je ne comprends pas.








2011 2010








Pendant les voyages, le monde se repose. À cela, je ne donne aucune explication...