Diégèse








samedi 31 mars 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4474 jours (2 x 2237 jours) et son auteur est en vie depuis 18927 jours (33 x 701 jours)
ce qui représente 23,6382% de la vie de l'auteur
hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Mathieu L'Italie me manque. Tous ces jours, nous avons voyagé et j'ai voyagé sans toi, promenant ton absence dans des lieux à souvenirs, savourant ce manque de toi comme on savoure le repos, parfois, la nuit, quand la nuit est douce. Mais il y avait l'Italie.
Je ne sais pas pourquoi tu me parles et ne me parles plus, lances en l'air des mots que je n'entends plus. Tu auras choisi l'absence et j'aurai choisi la peine.
Cependant, je sais que c'est de ce manque, distillé patiemment tout au long des jours et tout au long des nuits, de ce manque précis, précisément accolé à la vie, que c'est de ce manque-là et de quelques autres aussi, que procède l'écriture et tout ce qui s'en suit.
Daniel Tu parles d'écriture mais s'agit-il vraiment d'écriture ? L'écriture face au manque devient une formalité et pourtant, il n'y a pas, peut-être, d'autres solutions que cette formalité.
Noëmie Il y a d'autres formalités possibles. Quant à moi je choisis la couleur, puis ayant défini la couleur comme une formalité, je lui cherche des formes.
Gustav Est-ce que, après demain, ça commence ?










31 mars






2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000
S'agit-il vraiment d'écriture ? Mais il n'y a pas, peut-être, d'autres solutions que cette formalité.
Est-ce que, après demain, ça commence ?



... je choisis la couleur... Je ne sais pas pourquoi tu me parles et ne me parles plus, lances en l'air des mots que je n'entends plus.








2011 2010








Nous avons voyagé et j'ai voyagé sans toi, promenant ton absence dans des lieux à souvenirs, savourant ce manque de toi comme on savoure le repos, parfois, la nuit, quand la nuit est douce. Je retiens que c'est de ce manque, distillé patiemment tout au long des jours et tout au long des nuits, de ce manque précis, précisément accolé à la vie, que c'est de ce manque-là et de quelques autres aussi, que procède l'écriture et tout ce qui s'en suit.