Diégèse








jeudi 22 novembre 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4710 jours (2 x 3 x 5 x 157 jours) et son auteur est en vie depuis 19163 jours (19163 est un nombre premier)
ce qui représente 24,5786% de la vie de l'auteur
hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Gustav Je n'ai plus de passé. Depuis que je ne me souviens plus, je suis là et si je m'absente, c'est dans ce paysage qui me construit un imaginaire présent. Ainsi, sans mémoire, le réel se fait plus proche.
Mathieu Mais cela ne veut pas dire que tu n'attends rien car tu as la sensation du temps qui passe. Or, le temps qui passe n'est jamais que le temps de l'attente.
Noëmie Mais les souvenirs ne sont jamais que quelques images molles et surexposées. Je sais que ces mots sont durs et j'utilise des mots durs car je dois faire attention. Je ne sais pas à quoi mais je dois faire attention.
Daniel C'est peut-être cela le goût de l'amnésie partielle de Gustav, le goût de ne plus pleurer en ne se souvenant plus. Moi aussi je pourrais m'alléger. Ce serait si rapide, et ce serait si facile d'oublier les personnages, d'oublier ces semaines avec eux, toutes ces semaines. Ce serait plus facile de ne pas écrire.










22 novembre







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C'est peut-être cela le goût de l'amnésie partielle de Gustav, le goût de ne plus pleurer en ne se souvenant plus. J'utilise des mots durs car je dois faire attention.
Et ce serait si rapide, et ce serait si facile d'oublier les personnages, d'oublier ces semaines avec eux, toutes ces semaines.



... quelques images molles et surexposées...








2011 2010








Depuis que je ne me souviens plus, je suis là et si je m'absente, c'est dans ce paysage qui me construit un imaginaire présent. Le temps qui passe n'est jamais que le temps de l'attente.