Diégèse








dimanche 14 octobre 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4671 jours (33 x 173 jours) et son auteur est en vie depuis 19124 jours (22 x 7 x 683 jours)
ce qui représente 24,4248% de la vie de l'auteur deux mille sept cent trente-deux semaines de vie
hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Gustav Ne me rappelant rien de mon passé, de ce passé, j'ai cependant parfois l'impression que les choses recommencent comme si ce recommencement était plus fort encore que le souvenir, marque indélébile de notre humanité. Qu'est-ce qui recommence ici ? Le goût des frontières et des postes-frontières ? Le goût des ambiances désolées. Comment savoir si ce sont des réminiscences ou bien le goût immémorial de la déception. Alors je pense à la mort et à la douleur mais je ne coopère pas avec certaines idées qui sont en moi. La mort. Mais on la comprend vite, on la comprend bien vite.
Noëmie La mort ce n'est pas un jeu. Tout à l'heure, ce n'était pas un jeu. Nous sommes restés ensemble dans le salon presque obscur comme pour une cérémonie de deuil. Cela aurait pu durer plus longtemps. Ensuite, tu ne te souviens plus.
Mathieu C'est peut-être cela, le voyage, des salons d'hôtels plus ou moins miteux qui s'obscurcissent avec le soir pour économiser l'électricité, des volets d'été qui se ferment et pleurent quelques écailles de peinture blanche. Alors, je vais finir la boucle, longue, du voyage, et recommencer.
Daniel Il y a bien quelque chose de très rassurant, de rassérénant dans un projet d'écriture qui ne se terminerait pas, c'est qu'il ne se terminerait pas.










14 octobre







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Je vais finir la boucle, longue, du voyage... C'est peut-être cela, le voyage.
Tout à l'heure, ce n'était pas un jeu. Mais on comprend vite, on comprend bien vite... ... mais je ne coopère pas avec certaines idées qui sont en moi.
... d'été qui se ferment et pleurent quelques écailles de peinture blanche...
... nous sommes restés ensemble dans le salon presque obscur.








2011 2010








Ne me rappelant rien de mon passé, de ce passé, j'ai cependant parfois l'impression que les choses recommencent comme si ce recommencement était plus fort encore que le souvenir, marque indélébile de notre humanité. Il y a bien quelque chose de très rassurant, de rassérénant dans un projet d'écriture qui ne se terminerait pas, c'est qu'il ne se terminerait pas.