Diégèse |
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17 octobre 2012
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4674 jours
(2
x 3 x 19 x 41 jours) |
et
son
auteur est en vie
depuis 19127
jours
(31 x 617 jours) |
ce
qui représente 24,4367% de la vie de
l'auteur |
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hier |
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L'atelier du
texte |
demain |
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Ce
qui s'écrit |
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Mathieu |
J'ai
longtemps considéré la littérature comme un voyage. Elle l'est pour le
lecteur. Il arrive que le lecteur suive les pas des personnages. Alors, il se souvient des
lieux où sont passés les personnages
mais il lui arrive de les mêler avec ceux qu'il fréquentait alors qu'il
lisait.
La lecture en voyage est une source de mélange de souvenirs, une forme
de brouillage des paysages, une sorte de déviation sinon de
déviance. |
Noëmie |
Déviance,
tu exagères... Nous sommes face à la mer.
Hier, je me disais que je pourrais regarder la
mer aujourd'hui. Je me disais que je serais face à la mer, désolée.
Je suis face à la
mer, désolée. Puis je me souviens que nous sommes à Pula. Nous
sommes là à Pula. Je rigole. |
Gustav |
Pourtant le voyage est
une
offrande au temps et au paysage. Quant à la littérature, il suffit
de l'oublier. |
Daniel |
Mais les personnages
pourraient se souvenir. Ils pourraient aussi se souvenir. Moi , je
ne me souviens de rien sinon du texte, de la forme du texte et je
pourrais parfois ne retenir qu'une préciosité stylistique que j'avais
oubliée et que j'oublierai encore certainement mais qui, au moment
d'écrire, me semble soudain indispensable, comme contenant la
quintessence modeste de l'écriture, de l'écrire, du désir d'écrire. |
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17 octobre |
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2002 |
2001 |
2000 |
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Pourtant
le voyage est une
offrande. |
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Les
personnages
pourraient se souvenir. |
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... face à
la mer, désolée... |
... je
pourrai regarder la mer. |
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2011 |
2010 |
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Le
lecteur d'un récit se souvient des lieux où sont passés les personnages
mais il lui arrive de les mêler avec ceux qu'il fréquentait alors qu'il
lisait. |
Je
pourrais ne retenir parfois qu'une préciosité stylistique que j'avais
oubliée et que j'oublierai encore certainement mais qui, au moment
d'écrire, me semble soudain indispensable, comme contenant la
quintessence modeste de l'écriture, de l'écrire, du désir d'écrire.
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