Diégèse








lundi 29 octobre 2012



2012
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Ce qui s'écrit











Gustav Nous avons pris le bateau jusqu'à Brindisi. Sur le port, il y avait ces gens que l'on voit sur les ports et puis dans la ville des gens qui, semble-t-il, vivent là. Ce sont aussi des personnages, qui ne voyagent pas. Car il n'y a pas que les personnages qui voyagent et parfois, je croise des gens qui sont sans histoire, abandonnés dans une gare, un port, près d'une route et qui sont seulement des gens qui ne figurent dans aucune histoire et qui ne figureront jamais dans aucune histoire. Mais je sens qu'en cela je me trompe.
Mathieu Tu as un esprit d'automne parce que le mois d'octobre commence à ressembler à un mois d'octobre. Hier, les étoiles brouillées sur le pont ont laissé quelques traces et le noir autour de mes yeux se creuse et m'endort presque. Mais il y aurait Brindisi, comme un début, un commencement, ou une fin. Je pense à la moins italienne des villes italiennes puis évoquant des noms de personnes, ce sont des visages amis qui reviennent un peu flous.
Noëmie Les nuages en Italie me donnent une peine italienne, un peu de souci, un peu de joie. Et je ne comprends pas ce qui nous arrive parce qu'il ne nous arrive rien.
Daniel Mais, qu'est-ce que comprendre ? Même si ne nous ne sommes pas des personnages de Marguerite Duras, comme eux, nous pourrons un jour accepter qu'il ne nous arrive rien que nous comprenions et notre lecteur éventuel s'en moque. Ce qui nous arrive aujourd'hui, c'est Brindisi et cela suffit car si j'évoque un paysage, le fragment d'une ville, une destination, je fais marcher la fonction poétique du langage.










29 octobre







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Les nuages en Italie me donnent une peine italienne. Il y aurait Brindisi, comme un début, un commencement, ou une fin.
Nous ne sommes pas des personnages de Marguerite Duras. Le mois d'octobre commence à ressembler à un mois d'octobre... Mais, qu'est-ce que comprendre ?
... les étoiles brouillées sur le pont ont laissé quelques traces et le noir autour de mes yeux se creuse et m'endort presque. ... un peu de souci, un peu de joie... Évoquant des noms de personnes, ce sont des visages amis qui reviennent un peu flous.








2011 2010








Il n'y a pas que les personnages qui voyagent et parfois, je croise des gens qui sont sans histoire, abandonnés dans une gare, près d'une route et qui sont seulement des gens qui ne figurent dans aucune histoire et qui ne figureront jamais dans aucune histoire. Je retiens que si j'évoque un paysage, le fragment d'une ville, une destination, je fais marcher la fonction poétique du langage.