Diégèse








mercredi 14 août 2013



2013
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Daniel C'est l'été et l'on s'affaire à pallier la vacuité du temps. Il y a des gens, des paysages, des rues... Le soleil rougit la peau. Je suis dans la solitude du bleu, tranquille de ma déprime revenue. Je ne vois pas ce qu'il serait possible de faire davantage, une fois posé que la vie est cette finitude bornée de toute part. La vie s'oublie à célébrer des batailles sans souvenir et le vent ne chasse pas la moiteur de mes yeux. Je crois que quelque chose a passé de ce temps éphémère. Dans cette déambulation un peu molle mais souple, je suis accompagné par des personnages, de la poussière de personnages. Il y aura bien toujours quelques lignes. Ils pourront témoigner que j'ai agi, avec eux comme avec moi-même, avec une prudence extrême. J'aurais dû relire La Rochefoucauld qui pourtant rappelle qu'il n'y a point d'éloges qu'on ne donne à la prudence. Cependant elle ne saurait nous assurer du moindre événement.










14 août






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Je crois que quelque chose a passé. Je suis dans la solitude du bleu.
... de la poussière de personnages...
... une fois posé que la vie est cette finitude bornée de toute part... Il y aura bien toujours quelques lignes. Elle s'oublie à célébrer des batailles sans souvenir... Le soleil rougit la peau... ... tranquille de ma déprime revenue.







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Il y a des gens, des paysages, des rues... Il n'y a point d'éloges qu'on ne donne à la prudence. Cependant elle ne saurait nous assurer du moindre événement.

François de La Rochefoucauld
Maximes

Le vent ne chasse pas la moiteur de mes yeux.