Diégèse








lundi 19 août 2013



2013
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Mathieu Je choisis les destinations de mes voyages ou de mes promenades par le signifiant de la ville, du bourg ou du village qui accueillera ma rêverie. Je fais de même à Paris, refusant parfois de prendre certaines rues dont le nom « ne me revient pas ». Cela peut sembler fou mais qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit nous enseigne, après d'autres que lui, la Rochefoucauld, même si, pour vivre avec folie, il n'est besoin pour cela de voyager. En faisant ces parcours par le seul choix d'un nom, j'expérimente le fait que le mot et l'image sont dans un rapport de connivence qui n'est pas contractuel, cependant. Ce rapport fonctionne ou ne fonctionne pas selon des circonstances impalpables qui sont essentiellement poétiques. La place de l'Étoile était  pourmoi, très simplement, associée au ciel et pourtant, un soir, on voyait à peine le ciel. Je n'y vais plus. J'ai essayé une seule fois de rejouer le charme et je n'ai retrouvé que la déception. Je suis reparti ensuite. et peu importe si le temps passe car ce sont bien les mêmes obsessions, à peine assourdies par le temps qui passe. Déjà, il ne reste déjà rien de cette séquence qui ne se termine pas et qui ne termine rien. On voudrait pouvoir se dire qu'il y a une fin mais je me fie en cela comme en beaucoup de choses à Roland Barthes qui affirmait dans l'un de ses cours ceci : c'est la mort qui donne la clé du destin d'une vie... c'est comme cela que nous pensons. Mais ce n'est pas cela peut-être que nous sommes obligés de penser.










19 août






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Le mot et l'image sont dans un rapport de connivence qui n'est pas contractuel... Pourtant, un soir, on voyait à peine le ciel.
Il ne reste déjà rien de cette séquence qui ne se termine pas et qui ne termine rien...


... le temps. Car ce sont bien les mêmes obsessions, à peine assourdies par le temps qui passe... Je suis reparti ensuite.







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Et il n'est besoin pour cela de voyager. Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit.

François
de La Rochefoucauld

Maximes
Car c'est la mort qui donne la clé du destin d'une vie... c'est comme cela que nous pensons. Mais ce n'est pas cela peut-être que nous sommes obligés de penser...

Roland Barthes
Collège de France
le 8 décembre 1979