Diégèse








vendredi 25 octobre 2013



2013
ce travail est commencé depuis 5047 jours (72 x 103 jours) et son auteur est en vie depuis 19500 jours (22 x 3 x 53 x 13 jours)
ce qui représente 25,8821% de la vie de l'auteur sept cent vingt-et-une semaines d'écriture
hier



L'atelier du texte demain











Daniel Il arrive que l'on dise d'un artiste, d'un auteur, d'un comédien, qu'il se met en danger. Pour moi, il n'y a jamais aucun danger. Ce qui me mettrait en danger, ce serait d'écrire sur moi, de me dévoiler mais de moi, le lecteur ne sait rien, ne sait vraiment rien. Il en reste cette impression de liberté qui est dans le texte, dans l'idée du texte. J'avance ainsi dans cette contradiction intime qui est que le texte, ce n'est pas ma vie que j'écris ici et que pourtant c'est ma vie. Et cette contradiction m'apporte le sommeil. Je continue sans relâche car je sais que c'est au final ce qui me sauve. Parler de soi rend sot. Parler de soi avec talent fait de soi un sot avec du talent. La Rochefoucauld l'avait décelé, qui affirmait que l'on est quelquefois un sot avec de l'esprit, mais (qu') on ne l'est jamais avec du jugement.










25 octobre






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De moi, le lecteur ne sait rien, ne sait vraiment rien... Dans le texte, dans l'idée du texte...
Il n'y a jamais aucun danger.



... qui apporte le sommeil... Il en reste cette impression de liberté...







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Ce n'est pas ma vie que j'écris ici et pourtant c'est ma vie... On est quelquefois un sot avec de l'esprit, mais on ne l'est jamais avec du jugement.

François
de La Rochefoucauld
Maximes
Il arrive que l'on dise d'un artiste, d'un auteur, d'un comédien, qu'il se met en danger.