Diégèse








mardi 29 octobre 2013



2013
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Gustav Nous sommes arrivés à Brindisi et nous repartons vers le froid, vers trop de froid. Nous nous sommes attardés un peu sur le port avant de choisir un hôtel. Sur le port, il y avait ces gens que l'on voit sur les ports et puis dans la ville des gens qui, semble-t-il, vivent là. Brindisi, dans le soir qui descend, ne serait donc pas une métaphore. Mais il y a des nuages aussi et ce sont les nuages qui portent le mieux les métaphores du temps qui passe, de la fugitivité, mais aussi de certains obscurcissements de la pensée, de l'humeur et du goût de vivre. C'est un bon mois d'octobre qui se ressemble, avec sa pluie, avec son temps qui rafraîchit. Un mois d'octobre métaphorique, un mois d'octobre de littérature. Pour autant, il s'agit bien d'un paysage, de ce fragment de ville, de cette destination sans effet de métaphore, sans effet de symbole. Sur la littérature et sur la métaphore en littérature, je n'ai pas de mots pour dire mon doute. Que nous soyons des personnages n'est en rien une excuse. Les personnages n'ont à l'évidence aucune envie de se laisser enfermer dans la littérature, dans des références à la littérature. Même si j'existe en tant que personnage, je suis tout aussi bien une chose qui pense qu'une chose qui ressent. C'est encore ça, que l'Antigone d'Anouilh répète jusqu'à la mort au Chœur qui n'y peut rien. C'est qu'il y a dans tout cela de la passion et la passion fait souvent un fou du plus habile homme, et rend souvent les plus sots habiles, rappelle La Rochefoucauld. Je suis un personnage sot et habile. Je suis passionné.










29 octobre






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Ce sont les nuages qui portent le mieux les métaphores du temps qui passe, de la fugitivité, mais aussi de certains obscurcissements de la pensée, de l'humeur et du goût de vivre. Nous repartons vers le froid, vers trop de froid...
Les personnages n'ont à l'évidence aucune envie de se laisser enfermer dans la littérature, dans des références à la littérature. ... un bon mois d'octobre qui se ressemble, avec sa pluie, avec son temps qui rafraîchit. ... je suis tout aussi bien une chose qui pense qu'une chose qui ressent... C'est encore ça. ... avant de choisir un hôtel. Dans le soir qui descend... Je n'ai pas de mots pour dire mon doute.







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Sur le port, il y avait ces gens que l'on voit sur les ports et puis dans la ville des gens qui, semble-t-il, vivent là. La passion fait souvent un fou du plus habile homme, et rend souvent les plus sots habiles.

François
de La Rochefoucauld
Maximes
Pour autant, il s'agit bien d'un paysage, de ce fragment de ville, de cette destination sans effet de métaphore, sans effet de symbole.