Diégèse




lundi 7 mai 2018



2018
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Simultanéité 127



Nous passons beaucoup de temps à nous préoccuper du temps. Non pas du temps qu'il fait, mais du temps qui passe. Ce temps, nous l'avons que nous ne avons pas, que nous ne l'avons plus, ou dont nous avons encore un peu. Passé, il forme des souvenirs, des regrets. À venir, il suscite de l'espoir, des craintes ou des promesses. Parmi toutes les propriétés que nous attribuons au temps vécu par l'humanité, qui est donc principalement un temps anthropomorphe, le philosophe et psychanalyste Daniel Diégèse s'intéresse à l'une d'entre elles, une propriété que nous attribuons au temps presque à son insu : la simultanéité. On sait que la possibilité que deux événements se déclenchent exactement en même temps est très faible, quasiment irréalisable. Pourtant, nous passons notre temps à jouer avec les simultanéités, qu'elles soient souhaitées et même sollicitées quand nous mettons en marche un appareil électrique, ou supposée fortuites, voire accidentelles. Gustav Diégèse montre, exemples à l'appui, que nous attachons grand prix à la simultanéité, jusqu'à en faire parfois un des éléments déterminants sinon magiques de notre vie. Qu'y a-t-il en effet derrière cette croyance insensée que deux événements peuvent être simultanés alors qu'ils ne le sont jamais vraiment ? Quelque chose de notre être au monde... La preuve sans cesse réfutée de que nous donnerait la simultanéité de notre présence au monde. J'existe puisque cela se passe en même temps que moi...
Gustav Diégèse














7 mai







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enseignement du latin cette économie du temps le regret demeure grossièrement un regret paradoxal