Diégèse




lundi 29 octobre 2018



2018
ce travail est commencé depuis 6877 jours (13 x 232 jours) et son auteur est en vie depuis 21330 jours (2 x 33 x 5 x 79 jours)
ce qui représente 32,2410% de la vie de l'auteur
hier



L'atelier du texte demain





Les livres de 2018
À force de références 302



« Ça me fait penser à... » et c'est parti pour plusieurs minutes. Ses proches n'en peuvent plus de devoir supporter le défilement logorrhéique de toute l'histoire de l'art, de toute la littérature et aussi du cinéma. Récemment, il s'est même mis aux séries télévisées et quand, soudainement, il s'est exclamé : « Ça me fait penser à l'épisode 39 de Docteur House ! », un silence consterné a pris la place de la conversation jusqu'alors animée. C'est plus fort que lui. Il faut qu'il donne des références. Il a consulté. Les médecins n'ont pas décelé de trouble psychiatrique particulier et lui ont demandé de ne pas revenir, affirmant que eux aussi regardaient Docteur House et avaient lu quelques livres. Mais, un jour, il se réveille avec une impression étrange de vide, de blanc, de vacance. Il regarde par la fenêtre. Il pleut. Il se dit qu'il pleut. Il va dans la cuisine. Il dit qu'il pleut. Il n'ajoute rien à la pluie. Il prend un café. Il dit que le café est bon. Il n'ajoute rien. Que s'est-il donc passé ?
Mathieu Diégèse signe un roman drôle et curieux. On se prend à parcourir les encyclopédies pour suivre les références nombreuses de ce personnage maniaque, puis on continue pour tenter de retrouver quelques-unes des références qu'il a oubliées. Mais, ce roman est aussi une réflexion, en creux, sur ce qu'est l'érudition, cette peur de manquer.
Mathieu Diégèse










29 octobre







2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000
encore les nuages 'il faut repartir
à force de références l'hiver politique et autres choses de ce genre C'est encore ça. frondaisons molles un tour de rêverie plus grave au dessus des fenêtres


2017
2016
2015
2014
2013
2012
2011
2010


le commencement interopérabilité balle perdue vaincre sans péril octobre métaphorique la moins italienne des villes italiennes Un seul regard pour que s'ouvre l'imaginaire