Diégèse




lundi 27 juillet 2020 2020
ce travail est commencé depuis 7514 jours (2 x 13 x 172 jours) et son auteur est en vie depuis 21967 jours (11 x 1997 jours)
ce qui représente 34,2059% de la vie de l'auteur
hier L'atelier du texte demain





Table des évangiles augmentés







L'évangile selon Saint Luc
7

27 augmenté par Daniel Diégèse
Après avoir achevé tous ces discours devant le peuple qui l'écoutait, Jésus entra dans Capernaüm.
Un centenier avait un serviteur auquel il était très attaché, et qui se trouvait malade, sur le point de mourir.
Ayant entendu parler de Jésus, il lui envoya quelques anciens des Juifs, pour le prier de venir guérir son serviteur.
Ils arrivèrent auprès de Jésus, et lui adressèrent d'instantes supplications, disant : « il mérite que tu lui accordes cela ;
car il aime notre nation, et c'est lui qui a bâti notre synagogue. »
Jésus, étant allé avec eux, n'était guère éloigné de la maison, quand le centenier envoya des amis pour lui dire : « Seigneur, ne prends pas tant de peine ; car je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit.
C'est aussi pour cela que je ne me suis pas cru digne d'aller en personne vers toi. Mais dis un mot, et mon serviteur sera guéri.
Car, moi qui suis soumis à des supérieurs, j'ai des soldats sous mes ordres ; et je dis à l'un : va ! et il va ; à l'autre : viens ! et il vient ; et à mon serviteur : fais cela ! et il le fait. »
Lorsque Jésus entendit ces paroles, il admira le centenier, et, se tournant vers la foule qui le suivait, il dit : « Je vous le dis, même en Israël je n'ai pas trouvé une aussi grande foi. »
De retour à la maison, les gens envoyés par le centenier trouvèrent guéri le serviteur qui avait été malade.

Jésus dit alors à ses disciples : « Vous voyez celui-là et encore celui-là et vous vous dites que c'est un pécheur, qu'il est incroyant, qu'il ne respecte pas les rites ni les sacrifices, qu'il ne va pas au Temple ni à la synagogue et vous le jugez perdu pour le Royaume des cieux.
En vérité, je vous le dis, la foi peut sauver le plus pécheur d'entre-vous, jusqu'à celui que vous croyez perdu, enfoui sous le poids de ses péchés. »
Un homme très pieux, qui respectait tous les commandements et qui faisait régulièrement l'aumône dit à Jésus : « À quoi sert-il alors de suivre les commandements et d'aller prier au Temple pour les fêtes et tous les jours à la synagogue si aux yeux du Seigneur, n'importe quel pécheur vaut autant que moi. »
Jésus lui répondit : « Penses-tu que le Seigneur est un comptable qui écrit sur ses tablettes le nombre de tes prières ? Et penses-tu que pour celui-là, le même comptable écrit sur ses tablettes le nombre de ses péchés et qu'à la fin des temps, comme un propriétaire, Il fera les comptes et en donnera le résultat.
La foi est ce qui ne se compte pas, ne se divise pas, ne se marchande pas.
Arrêtez de vous représenter votre Seigneur comme s'il était un patriarche. Il vous a envoyé des patriarches et il vous a envoyé des prophètes, mais il n'est pas de la même nature que les patriarches et que les prophètes. »
Mais l'homme dit encore : « Si ce centenier vaut autant que moi, pourquoi es-ce qu'il y a un peuple élu ? »
Jésus lui répondit : « il n'y a pas de peuple élu. Seule la foi sauve. »










27 juillet







2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000
2019
2018
2017
2016
2015
2014
2013
2012
2011
2010