Diégèse - mardi 2 février 2021

Le 19 janvier 1999, le roi Hussein de Jordanie revient au pays après une hospitalisation aux États-Unis (11'29"). La journaliste a raison d'évoquer d'éventuelles intrigues de palais, car, ce ne sera pas son frère Hassan qui lui succèdera quand il mourra moins d'un mois plus tard, le 7 février 1999, mais son fils Abdallah. La décision sera prise cinq jours plus tard, le 24 janvier 1999 et Abdallah II règne depuis lors.
Le roi Hussein semble avoir été toujours maître de son destin.
En juillet 1951, son grand-père Abdallah I^er se fait assassiner sous ses yeux. Il succède à son père Talal en 1952. Il a alors dix-sept ans.
De quoi se souvient-on quand on se souvient du « Petit Roi » ? On a le choix. Des accords de paix avec Israël sous l'égide de Bill Clinton ou de son soutien, plébiscité par la population, à Saddam Hussein pendant la guerre du Golfe ? Du mois de septembre 1970, encore appelé « Septembre noir » qui voit le massacre de nombreux Palestiniens réfugiés ou de Yasser Arafat qui l'attend sur le tarmac en ce 19 janvier 1999 pour lui souhaiter la bienvenue et l'embrasser ?
De laquelle des quatre reines de Jordanie ? Sans doute de la reine Noor, épousée en 1978, dont le fils aîné est Hamzah, qui ressemble tant à son père et qui, comme lui, sait piloter des avions ?
Ainsi, depuis des décennies, la saga des rois de Jordanie semble être la suite des aventures mixées de Lawrence d'Arabie et de Tintin au pays de l'or noir. On oublie souvent, quand on ne l'ignore pas que pour beaucoup de Syriens, d'Irakiens, de Libanais qui en ont les moyens, c'est le pays où l'on se fait soigner, où l'on va se reposer de la vie mouvementée de son propre pays. La Jordanie est un peu le Maroc du Moyen-Orient. Ce sont d'ailleurs les deux pays arabes gouvernés par des descendants du Prophète Mohammed, ce qui leur donne une légitimité qui pour avoir été parfois contestée, ne l'a pas été au point de les faire renverser.
Sans oublier bien sûr le soutien sans faille des États-Unis. On aura d'ailleurs bien remarqué le McDonald sur le chemin de l'équipage royal (12'19").

Diégèse	mardi 2 février 2021
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	Table des correspondance de dates
	mardi 19 janvier 1999	14107 jours de vie (14107 est un nombre premier)
		Le 19 janvier 1999, le roi Hussein de Jordanie revient au pays après une hospitalisation aux États-Unis (11'29"). La journaliste a raison d'évoquer d'éventuelles intrigues de palais, car, ce ne sera pas son frère Hassan qui lui succèdera quand il mourra moins d'un mois plus tard, le 7 février 1999, mais son fils Abdallah. La décision sera prise cinq jours plus tard, le 24 janvier 1999 et Abdallah II règne depuis lors. Le roi Hussein semble avoir été toujours maître de son destin. En juillet 1951, son grand-père Abdallah I^er se fait assassiner sous ses yeux. Il succède à son père Talal en 1952. Il a alors dix-sept ans. De quoi se souvient-on quand on se souvient du « Petit Roi » ? On a le choix. Des accords de paix avec Israël sous l'égide de Bill Clinton ou de son soutien, plébiscité par la population, à Saddam Hussein pendant la guerre du Golfe ? Du mois de septembre 1970, encore appelé « Septembre noir » qui voit le massacre de nombreux Palestiniens réfugiés ou de Yasser Arafat qui l'attend sur le tarmac en ce 19 janvier 1999 pour lui souhaiter la bienvenue et l'embrasser ? De laquelle des quatre reines de Jordanie ? Sans doute de la reine Noor, épousée en 1978, dont le fils aîné est Hamzah, qui ressemble tant à son père et qui, comme lui, sait piloter des avions ? Ainsi, depuis des décennies, la saga des rois de Jordanie semble être la suite des aventures mixées de Lawrence d'Arabie et de Tintin au pays de l'or noir. On oublie souvent, quand on ne l'ignore pas que pour beaucoup de Syriens, d'Irakiens, de Libanais qui en ont les moyens, c'est le pays où l'on se fait soigner, où l'on va se reposer de la vie mouvementée de son propre pays. La Jordanie est un peu le Maroc du Moyen-Orient. Ce sont d'ailleurs les deux pays arabes gouvernés par des descendants du Prophète Mohammed, ce qui leur donne une légitimité qui pour avoir été parfois contestée, ne l'a pas été au point de les faire renverser. Sans oublier bien sûr le soutien sans faille des États-Unis. On aura d'ailleurs bien remarqué le McDonald sur le chemin de l'équipage royal (12'19").

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