Diégèse | |||||||||
jeudi 6 avril 2000 | 2000 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 97 jours (97 est un nombre premier) | et son auteur est en vie depuis 14550 jours (2 x 3 x 52 x 97 jours) | ||||||||
ce qui représente 0,6667% de la vie de l'auteur | |||||||||
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du
texte |
demain | |||||||
à venir et déjà passé | |||||||||
Je
ne sais pas
pourquoi
je t'attends
encore. J'ai reçu beaucoup d'appels, beaucoup de mots et de sourires
aujourd'hui, après cette première journée sous les
lambris. Je n'attendais qu'un message, de toi. Il
n'est pas venu. Quel est ce nouveau jour de ces fonctions nouvelles qui me transforme et me calme, m'approche de la réalité et d'un sourire ? Je suis entré dans le travail, enfin, et je suis inquiet mais content. Je pourrais te décrire ce que je vois de mon bureau, une fenêtre réparée, qui suinte encore un peu d'eau. Je pourrais. |
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déjà passé et à venir | |||||||||
Tu
m'as envoyé
un
message presque doux et tu m'as proposé de venir, comme tu le fais,
à la manière féline, avec des griffes d'abord, puis
la recherche nonchalante d'une place pour te blottir, puis le sommeil,
parfois interrompu de façon brève, d'un œil ou d'un étirement. La première journée de travail s'est passée durement, sans concession au premier jour, sans sas d'adaptation, sans sursis. Le téléphone ne sonne pas encore beaucoup, et je m'en moque. Tu penses que je suis las de ton absence et tu restes dans l'absence, tu me dis que tu ne m'aimes pas, pas vraiment, pas comme ça, pas comme je voudrais, que tu ne peux pas et je t'aime. |