Diégèse | |||||||||
mercredi 12 avril 2000 | 2000 | ||||||||
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du
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à venir et déjà passé | |||||||||
Il
faudrait
pouvoir décrire
les retours dans des aéroports parisiens à peine ouverts,
à peine réveillés, je suis rentré d'Égypte.
La voiture m'attendait,
comme dans les films où les voitures attendent. J'avais dû
payer sa venue d'une cravate et d'un costume. Je n'ai cependant pas
résisté
aux lunettes de soleil malgré une lumière trop pâle
pour être pâle. J'ai retrouvé mon nouveau bureau et tout le jour j'ai donné des avis sans circonstances. Ce soir, j'avais rendez-vous avec toi, sur des marches d'un escalier que tu n'aimes pas. Je voulais embrasser tes lèvres mais je ne me souvenais pas de ta bouche. Je voulais embrasser ta bouche mais tes lèvres refusaient. |
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déjà passé et à venir | |||||||||
Je
suis rentré
d'Égypte
et tu m'attendais à l'aéroport. Que te dire ? Tu voulais
que je t'emmène avec le chauffeur et la voiture et je
me demandais si je devais justifier ta présence. Idiot que je
suis, le chauffeur se moque de ta présence, intéressé
uniquement par les encombrements de l'autoroute A3. J'ai encore reçu un message de toi, il faut toujours que tu te mesures, que tu mesures, que tu refuses de donner de l'amour. J'aurais voulu t'embrasser sur les marches de l'escalier que tu m'as toujours refusé, je voulais t'embrasser sur le pas de l'aéroport, près de la porte, regarder tes lèvres, oublier ta bouche et tes mots, te donner la peine de ne pas m'avoir oublié. |