Diégèse


vendredi 7 juillet 2000




2000
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à venir et déjà passé

C'est le Consul de France qui a la charge de protéger les Franciscains. De la chapelle, Monsieur le Consul passe à ses nouveaux bureaux déjà tout encombrés d'archives. Les mongols en ont bien brûlé quelques-unes mais il y en a encore tellement.... 1207... Entraîné par l'exaltation, Bartolomeo évoque pour lui-même son lointain prédécesseur, Pietro Marignoni, figure consulaire légendaire. Il avait traité avec le fils de l'illustre Saladin. C'était de la grande diplomatie. Depuis que le Sultan Soliman, que l'on appelle le Magnifique, il y a trois ans, a offert à la France un consulat à Alep et donc un consul, à qui il a donné préséance sur les autres consuls, il n'y a plus pour Venise que le commerce. Et encore...















déjà passé et à venir





Il faut compter sur les Portugais et les nouvelles voies maritimes. Bartolomeo se sent un peu las ce matin. Rien n'est prêt ! Il s'assoit derrière son bureau. L'exaltation retombe. Il récapitule...
Les cadeaux pour le Pacha. Antonio ! Antonio ! Prévoyant, Bartolomeo a préparé pour cette occasion les cadeaux d'usage : ce que tous les consuls, en grande pompe, offrent au respecté Pacha du redouté Sultan ottoman. Le Pacha goûte peu les surprises, à moins qu'elles ne couronnent les présents habituels. Quatre robes de soie pour le Pacha. Du satin pour les autres. La plus belle soie. Le plus beau satin. Pour Venise, c'est chose facile. N'est-ce pas la Sérénissime qui en a développé le commerce ? Tous les fournisseurs se sont fait un plaisir et un devoir d'obliger le Signore Soranzo.