Diégèse | |||||||||
lundi 24 juillet 2000 | 2000 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 206 jours (2 x 103 jours) | et son auteur est en vie depuis 14659 jours (107 x 137 jours) | ||||||||
ce qui représente 1,4053% de la vie de l'auteur | |||||||||
hier | L'atelier
du
texte |
demain | |||||||
à venir et déjà passé | |||||||||
J'ai
retrouvé mon
bureau mais je sais que tu es là, à côté de
moi, au dessus, pas loin, que je peux t'appeler, te dire que je suis
là.
Tu n'es plus loin comme avant, tu peux venir. J'ai passé la journée à tenter d'améliorer un texte auquel je crois, que j'aime et qui m'échappe. Je suis dans mon bureau. Ouvrant faiblement les yeux sur quelques lueurs pâles. Je pourrais aller ailleurs, me prendre la tête dans le vélum qui occulte ma fenêtre le matin. Je pense à toi, je pense à vous et je me dis que, de façon tout à fait décidée, je vais bientôt vous abandonner. |
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déjà passé et à venir | |||||||||
Les
arcades sourcilières
sont lourdes. Ce sont les mots que j'écris qui ferment petit à
petit mes yeux,
qui les encombrent de sable. Tu me parles et mon esprit vacille, il
s'échappe,
il vagabonde. Je
crois que ce sont les plages de Bretagne qui reviennent le plus
souvent et le plus fort. Près de la Torche, je pourrais être lavé
par l'air avant d'être plongé
dans l'eau très froide. Ou
alors, il faudrait que je m'en aille terriblement loin, dans de l'eau
mêlée
à du vent. Qu'est-ce que tu dis de la vie au bord de la mer ? Tu me parles de pinède, de poussière plus que de landes. Ce sont les herbes courtes et piquantes des marais salants qui me manquent le plus. |