Diégèse |
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lundi 31 juillet
2000 |
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2000 |
ce
travail est commencé
depuis 213
jours (3 x 71 jours) |
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et
son auteur est en vie
depuis 14666
jours (2 x 7333 jours) |
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ce qui représente
1,4523% de la vie de l'auteur |
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hier
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L'atelier
du
texte
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demain |
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à
venir et
déjà
passé |
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Nous
sommes allés
voir les bateaux à Cala Saona. La calanque
rocheuse accueille toujours
les plaisanciers d'Ibiza qui se disputent presque l'eau turquoise, les
poissons multicolores et quelques méduses aussi. La roche y est
encore plus ocre et plus piquante que partout ailleurs. Parfois, dans
une
avance nonchalante, les couples anciens de l'île viennent s'estomper
un peu dans le soir, baigner leur chair flétrie et bronzée
dans l'eau rafraîchie. Je ne les envie pas et je sais que je les
rejoins. Nous sommes revenus par la route. J'ai bifurqué sur le
chemin qui mène au Cap de Berberia. Je crois qu'il faudra que j'y
retourne, j'ai cru voir des inscriptions qui méritent que l'on s'y
arrête davantage. Et toi, que fais-tu dans le soir
de l'été, quand tout
devient douillet et banal ? |
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déjà
passé
et à venir |
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Je
t'ai parlé au
téléphone, éprouvant
encore une fois le jeu de la
distance et de la proximité. Je ne sais que te dire
et comment te
faire entendre la mer et le ressac. Sur
les routes sèches de l'île, je pense à toi. Quand
je sens les odeurs de pin, je pense à l'enfance. Je
me sens las, parfois, l'été, à aller au soleil, puis
à revenir encore sous le soleil. S'enduire de crèmes
grasses et regarder comme le corps
devient rouge.
Ce sont les vacances. |