Diégèse | |||||||||
samedi 17 juin 2000 | 2000 | ||||||||
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du
texte |
demain | |||||||
à venir et déjà passé | |||||||||
Quand
tu passes me voir,
je ne suis pas encore prêt. Tu regardes mon torse sans aucune
autorisation.
Le corps déboule et très vite, la gêne de la possibilité
du sexe se met entre nous et altère les voix et les regards. Nous
décidons d'aller prendre un verre, plus loin, dans un bar. Nous nous sommes rencontrés encore en cachette, comme toujours. Nos rencontres ne se voient que dans le texte. Tu voulais que nous rentrions pour faire l'amour mais je sais bien que tu ne sais pas faire l'amour. Je ne voulais pas recommencer des baisers froids, des corps sans désir, à l'encontre du texte. La journée de soleil a passé sans soleil. J'ai remis les papiers à leur place. Je ne te verrai plus. |
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déjà passé et à venir | |||||||||
C'est
sans joie que la journée
s'est passée. C'est
une journée où le temps a tardé, toujours. La
fin de l'après-midi se donnait du matin, comme une journée
qui retombe en enfance, qui marque sa vitalité encore un peu. La
soirée se donnait à rebours, la fatigue s'estompant à
mesure qu'elle avançait, et il a fallu de l'alcool pour dormir un
peu. Je regarde mon corps dans le prisme du miroir et je vois bien les vieilleries de la peau. Comment fais-tu encore ? C'était une journée de poussière, où l'Euphrate parfois, celui de Babylone, coulait dans ma pensée comme un rafraîchissement bref et pourtant étale. L'Euphrate lave la poussière, comme les larmes. Te souviens-tu des fleuves d'Orient ? Et le souk ? |