Diégèse | |||||||||
mercredi 18 octobre 2000 | 2000 | ||||||||
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à venir et déjà passé | |||||||||
Quand
je pars le matin maintenant, je sens que ce pourrait être la nuit.
C'est encore l'automne et le jour se lève alors que je trouve encore
le sommeil. Ma bicyclette
se tordrait presque pour ne pas aller travailler, pour connaître
des chemins doux et des herbes hautes, comme ce jour où nous nous
sommes promenés dans la campagne derrière cette maison des
coteaux lyonnais. Nous sommes descendus par le chemin des vignes
jusqu'au
village ensuite et nous avons acheté le journal. C'était
une trêve et une période de vacances, la douceur de ton accueil
me portait vers l'optimisme. J'ai accueilli ton coup de téléphone ce soir avec surprise. Je ne comprends pas pourquoi tu continues à me surprendre et à vouloir faire battre le cœur de ma vie. |
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déjà passé et à venir | |||||||||
Il a fait jour toute la
journée. J'ai retrouvé ton sourire le soir quand je suis
rentré chez moi. Tu m'attendais.
Je ne me rappelais pas que tu avais cette clé qui te permettait
de finir certaines nuits avec moi. Tu avais servi un verre, sorti du
placard
de petits gâteaux et des cacahuètes pour donner l'impression
que nous prendrions l'apéritif, que nous pourrions partager un moment. Dans les jours qui viennent, cette soirée restera comme un moment de calme, blanc, sans tension ni passion. Nous avons encore parlé de Cannes. Nous avons encore parlé de l'Égypte. Nous avons encore parlé du soleil qui fait peler tes chevilles lorsque tu marches trop longtemps sur les marchés de la ville. Nous avons encore parlé pour oublier le temps. |