Diégèse


jeudi 5 avril 2001




2001
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Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1










Cela fait donc un an, jour pour jour, et à l'heure presque, que j'ai reçu cet appel téléphonique qui me propulsait dans une nouvelle fatigue et la construction de nouveaux mots et de nouvelles idées. Cela fait donc un an que chaque jour creuse davantage les rides dures du visage, l'idée même que le visage se défait, et le corps aussi. Je me rappelle l'air affolé que je devais avoir et les yeux qui roulaient en vrille, avant que la grande fatigue ne vienne me tuer. Cette année encore, je ne pourrais pas aller en vacances, rejoindre les chemins pierreux des îles Baléares et connaître les jardins si secs l'été, verdoyants comme à Jersey.















Cela faisait plus d'un an que G. avait quitté son appartement. Dans la poussière du déménagement, on peut découvrir de nouveaux espaces, la vie qui s'enchante et déjà des idées d'enfermement. Personne ne sait ce que l'on pourrait bien dire et faire, personne ne sait pourquoi la chienne du restaurateur du square est morte, un soir, à mesure que tout s'écroulait autour d'elle dans un bruissement que rien ne pouvait arrêter.
Je vais dormir tôt, assailli d'images mauvaises, mélangées d'effets sonores et d'images fractales, comme si l'imagination ne devait jamais s'arrêter.
5 avril















2000