Diégèse | |||||||||
vendredi 6 avril 2001 | 2001 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 462 jours (2 x 3 x 7 x 11 jours) | et son auteur est en vie depuis 14915 jours (5 x 19 x 157 jours) | ||||||||
ce qui représente 3,0976% de la vie de l'auteur | soixante-six semaines d'écriture | ||||||||
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Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1 | |||||||||
Je n'ai jamais vraiment pensé que cette nouvelle vue, de la petite fenêtre, à peine moins triste et sans intérêt que la précédente, pourrait jouer sur notre relation. Je savais que tu voudrais participer peut-être à ces jeux soudains et violents qui apportent le pouvoir et l'ignorent ensuite. Je voulais voir ton corps dans cette lumière grise, avancer vers moi avec un peu de tendresse chaude, je voulais voir tes lèvres qui scintillent dans la lumière grise et me dire que les mots doux annoncent les baisers. Mais je n'ai rien vu de cela, je n'ai pas entendu tes mots, sinon ceux de la rupture, un soir. | |||||||||
La
journée s'est dirigée doucement vers le dîner que j'ai
pris seul au café Beaubourg en faisant bien attention de manger
proprement et de lire des magazines culturels en tentant d'écouter
tout en les oubliant les conversations un peu bruyantes de mes voisins.
Elle avait une collaboratrice, disait-elle à son gandin de compagnon qui voulait louer des Porsche, ils fumaient tous les deux cigarettes sur cigarettes et rien ne saurait les empêcher de glisser vers des meubles sans intérêt dans une banlieue proprette. Comme le soir tournait à la pluie, je suis rentré et j'ai dormi. |
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6 avril | |||||||||
2000 |