Diégèse | |||||||||
mercredi 11 avril 2001 | 2001 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 467 jours (467 est un nombre premier) | et son auteur est en vie depuis 14920 jours (22 x 5 x 373 jours) | ||||||||
ce qui représente 3,1300% de la vie de l'auteur | |||||||||
hier | L'atelier
du
texte |
demain | |||||||
Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1 | |||||||||
C'était à une autre date, à une autre époque, l'automne et sa chaleur en Égypte, une autre année et d'autres désirs. Je me rappelle bien cette fin d'après midi dans le musée du Caire, au milieu des statues mortuaires, marchant de salles en salles et remarquant comment les visiteurs égyptiens, les enfants qui jouaient, les groupes japonais précédés d'une guide brandissant un parapluie donnaient au vieux musée des morts une apparence de terrains de jeu, de coin ombré dans la ville morte elle aussi sous le soleil en poussière. Je me souviens être rentré à pied, traversant le Nil, ville du Caire où les ponts sont aussi des lieux de rendez-vous, où le passage se fait halte. | |||||||||
Tu avais ce soir-là
une eau de toilette poivrée, qui avec la journée passée,
ressemblait à une trace d'alcool sur ton cou, sur ton corps aussi
et je te regardais, me
demandant pourquoi ton corps restait caché
si souvent et tes caresses sont si rares alors qu'elles sont ma
vie, douce,
tendre, déliée, amusée, et tout le rêve. Dans tes yeux j'oublie la lumière blanche qui donne mal, qui éblouit et qui tonne sur la parole et la pensée. Je me rappelle ta peau, encore un peu de tes gestes, et je vais dormir. Quand tu parles, j'écoute et tu arrêtes de parler, je regarde autour de moi, me rappelant ensuite beaucoup des objets de la pièce où tu m'accueilles, comme si c'était un jeu, comme si je jouais avec toi. |
|||||||||
11 avril | |||||||||
2000 |