Diégèse


dimanche 29 avril 2001




2001
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ce qui représente 3,2468% de la vie de l'auteur
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Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1










Je te laissais dans le secret le plus grand, avec mille barrières autour de toi pour qu'elles cachent ce grand amour à toi voué et te prenais ta main, parfois, dans les jardins clos et je regardais briller tes yeux dans des promenades qui nous paraissaient sans fin et sans espoir. Dans le mythe de notre amour, j'ai détruit ces remparts et l'on peut en voir des ruines, dans un reste de ma mémoire, couvertes de graffitis et de mots crus mêlés à l'amour.















La rue de Vaugirard n'en finissait plus et j'aurais pu décider de renoncer à cette promenade à contre sens et rentrer doucement vers l'est et prendre mon cerf-volant et le regarder voler jusqu'à la nuit en jouant de ses ailes et de ses virevoltes.
Je me rappelle les draps sur nous et ton corps détendu. Je me souviens aussi de ton sourire.
La fraîcheur des draps se substitue à ma raison et je pourrais pleurer dans le lit devenu froid.
29 avril















2000