Diégèse


lundi 30 avril 2001




2001
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Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1










Il y avait des familles dans ce train de banlieue qui partait à la campagne, comme ces feuilletons de télévision où des autobus parisiens soudain se promènent dans les camps. les enfants sont descendus longtemps avant moi et le train continuait entre des talus verts qui laissaient parfois apparaître le toit d'un pavillon plein de tendresse sûre. Le soir, le restaurant a marqué l'éveil de ma fatigue, une fatigue qui tombe, qui abat, qui s'échoue sur le terril de l'ennui. Pour marquer la campagne et les promenades sans suite, le corps se rebelle en une allergie qui ne cessera dès lors de se généraliser.















Il y avait quelque chose autour de l'envie d'entendre ta voix et le ravissement de ce timbre et l'envie de t'entendre encore comme on boit quand on a soif le cours de la mélodie. Il y avait cette envie là qui revenait dans l'absence des réunions et des mots échangés, sans grand embarras, sans prendre le temps de cet immédiat dansé et ennuyé.
La pluie a recommencé à tomber en gouttes drues puis plus fines. Le pays se débat sous l'eau méchante qui le noie et qui n'absorbe plus ni les sarcasmes ni les tristesses amollies par l'humidité.
Dans la soirée tranchée qui s'en suivra, il n'y aura plus que le silence.
30 avril















2000