Diégèse |
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vendredi
9 février 2001 |
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2001 |
ce
travail est commencé
depuis 406
jours (2 x 7 x 29 jours) |
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et
son auteur est en vie
depuis 14859
jours (32 x 13 x 127 jours) |
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ce
qui représente 2,7324% de la vie de l'auteur |
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cinquante-huit
semaines
d'écriture |
hier |
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L'atelier
du
texte
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demain
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Comme
le
temps passe : 2001 = 2000 + 1 |
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Je
ne suis pas si certain de pouvoir encore me rappeler ton visage, si ce n'est un
air, comme
le froncement permanent de tes sourcils, comme tes yeux qui tonnent et
cette douleur diffuse qui revient sans cesse, qui revenait, qui dansait
en lueur quand tu me regardais. Je ne suis pas certain de te
reconnaître
un jour, sous les voûtes d'une rue de Hama, ou à Damas,
ou nulle part, dans mes rêves. Il y a longtemps que je
n'ai pas rêvé
de toi. Je crois que la dernière fois, j'étais au Caire et
j'avais vu en me réveillant un documentaire sur les norias de l'Oronte
dont le cri ne cesse, depuis toujours, de dire les peines d'amour.
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Dans le soir qui me
ramène,
c'est bien une sensation de transparence qui me prend et me transporte,
qui fait que je
traverse
la ville et que personne
ne pourrait en témoigner. J'ajoute
une soirée blanche à une journée blanche.
Il ne me
revient
rien en
tête que quelques bribes de mots, quelques bruits diffus de paroles. Sur
le chemin, je m'arrête dans ce café de la place et je trouve
par chance la table du dernier coin libre. C'est là que je peux
cacher regarder le vaisseau coloré de Beaubourg
qui danse à mesure que je bois de l'alcool. Je peux rentrer après. Je peux dormir et ne
plus penser à rien d'autre qu'au mal de crâne. |
9 février |
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2000 |