Diégèse


jeudi 22 février 2001




2001
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Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1










Je me rappelle trop bien que j'étais ébahi par ta venue dans ma vie. Je me rappelle bien la mesure de ton cœur et ton pouls et le mien qui tentaient de trouver un rythme commun, qui remixaient la vie avec d'autres images et les cœurs les suivaient et dansaient un peu avant de s'endormir. Je ne sais plus quel temps il faisait, la pluie qui venait après sur les fenêtres de la chambre ne disait rien, laissait un peu de bruit et tu me serrais. Les souvenirs faisaient la sarabande et l'émotion n'arrivait pas à les contenir, à leur jouer d'autres musiques qu'une vie qui ne demandait rien.
Jamais rien ne dit rien et dans les mots qui passent il y a bien un peu de pluie qui accroche la poussière et l'entraîne, il y a un peu de vent qui porte la pluie un peu ailleurs que dans une implacable verticalité. Il y a un peu de bruit qui danse, qui danse.
comme un petit tas de temps















Dans le jour qui commence avec le froid et la douceur du froid. Dans le jour qui commence avec le froid et la cruauté du froid. Tu me parles de montagne, puis de soleils couchés, tu me parles de voyages longs qui traversent la vie, qui montrent le mitant des jours et des jours. Dans le soir, avant la nuit, avant la solitude, qui rit, qui chante, qui s'écoute un peu parler avant de dormir. Qui te dira cela et les mots et les mots ?
Dans le restaurant où s'éprouve l'amitié, il y a de la joie et la vie, celle qui donne le plaisir de la vie. Dans la nuit ensuite, avec le sommeil qui parlera, qui s'agitera et qui dira ailleurs que la vie se passe sans que l'on y pense vraiment et qu'il faudrait voyager davantage, qu'il faut partir. Je suis ton nomade.
22 février















2000