Diégèse | |||||||||
vendredi 23 février 2001 | 2001 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 420 jours (22 x 3 x 5 x 7 jours) | et son auteur est en vie depuis 14873 jours (107 x 139 jours) | ||||||||
ce qui représente 2,8239% de la vie de l'auteur | soixante semaines d'écriture | ||||||||
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du
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Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1 | |||||||||
Le
mois de février
doit inciter au sommeil ou pire à l'endormissement qui se targue
de ne pas ennuyer et d'être bon pour la santé. Le froid de
la fin de l'hiver pourrait faire en sorte que tu t'endormes avec moi et
que tu ronronnes un peu comme si tu m'aimais, avec gentillesse. Dormir
avec moi comme s'il était déjà tard. Je t'aime, je ne t'aime pas, je t'aime, je ne t'aime pas, le texte ne dit pas autre chose dans son bégaiement poseur. Tu ne sais rien de mes douceurs, rien de ma solitude grandissante qui se donne peu à peu. Et dans les temps douceâtres de la vie, et dans les temps qui dansent, ton image disparaît sans qu'il soit jamais possible de la retenir. Et je te donne mes joues et tes yeux qui peuvent pleurer encore. |
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Je
ne reconnais plus l'enthousiasme des jours. Le téléphone
ne sonne que pour dire des désillusions fortuites qui marchent sur
le ciel. Je vais boire un verre avec toi dans le soir qui est tombé maintenant. Je vais dîner et la nuit s'en mêle et j'écoute la musique le soir sans y croire vraiment. Les mots s'embrouillent. Tu ne sais plus rien de ces décisions nocturnes, des prédictions qui te faisaient me rejoindre fort tard et je te disais que tu sentais le tabac et l'alcool avant de dormir près de toi comme je n'avais jamais dormi. Que dis-tu maintenant de ces solitudes entrecroisées et de ces corps que tu ne touches plus ? |
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23 février | |||||||||
2000 |