Diégèse | |||||||||
dimanche 25 février 2001 | 2001 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 422 jours (2 x 211 jours) | et son auteur est en vie depuis 14875 jours (53 x 7 x 17 jours) | ||||||||
ce qui représente 2,8370% de la vie de l'auteur | deux mille cent vingt-cinq semaines de vie | ||||||||
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Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1 | |||||||||
J'étais
avec toi
sur un quai de gare
dans la fumée du vendredi soir, lorsque pour la quitter plus vite
on la presse, on l'encombre et on ne lui concède plus aucune grâce,
aucun répit. J'avais croisé des yeux qui disaient le désir, je m'en souviens bien maintenant. Je ne suis pas certain que je t'aimais encore, en vérité, pour de vrai, pas comme on s'amuse à dire que l'on aime pour occuper le temps. Un an que j'ai laissé derrière moi l'envie de raconter la suite des histoires orientales et mordorées, où l'on sait que Mathieu meurt et que François y perd l'enthousiasme. Les fins d'hiver sont toutes les mêmes, elles donnent un peu de froid pour mieux nous surprendre chaque fois. Les fins d'amour sont toutes les mêmes, il n'y fait même plus froid. |
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Toute la journée,
j'ai laissé le rhume monter en moi, le sentant refroidir mes mains
et prendre ma poitrine comme on enserre, comme on écrasait dans
la cuisine de ma grand-mère les torchons remplis de pulpe de fruits
pour faire la confiture. Nous sommes allés nous promener doucettement pour voir la Place de la Bastille et la Place des Vosges, ignorantes l'une de l'autre, peuplées aujourd'hui des mêmes populations sur roulettes qui le dimanche renouent avec l'enfance, avec la glissade. Dans le soir j'avais froid et j'ai décidé de ne pas penser à toi, pour être certain de ne pas trouver d'autres raisons d'avoir un peu mal. J'ai quand même eu un peu mal en imaginant ta nouvelle vie. |
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25 février | |||||||||
2000 |