Diégèse | |||||||||
mardi 27 février 2001 | 2001 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 424 jours (23 x 53 jours) | et son auteur est en vie depuis 14877 jours (33 x 19 x 29 jours) | ||||||||
ce qui représente 2,8500% de la vie de l'auteur | |||||||||
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Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1 | |||||||||
Je
suis longtemps
resté
chez moi afin de mieux attendre la déception provoquée par
tes appels téléphoniques et l'absence de tendresse inouïe
qui porte ta voix
juste un peu plus loin que tu ne le voudrais, que je ne le souhaite,
que
cela se dit. Dans le soir, le plus souvent, après une journée entière à palper lentement le silence, après l'annonce de la nuit qui sera esseulée, après tous ces jours qui s'amoncellent et qui disent tous les mêmes mots, tu me parles, retenant chaque mot, m'annonçant de fausses nouvelles et je n'entends jamais rien d'autre que l'absence d'amour, que la tendresse évanouie. |
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Le froid ne m'arrête
pas. Je pense
avec
tendresse à ton corps et je ne ressens plus aucun
désir pour toi. Je ne ressens plus aucun désir. Il suffit
d'un rhume pour que tout cela se couvre de ouate, pour que la vie
s'apaise
un peu et s'efface juste
assez pour apporter le calme. Je ne sais pas revenir plus tôt et quand je rejoins l'appartement un peu froid, je regarde les mots qui s'alignent doucement et les phrases qui s'allongent. Quand tu sais ce que je sais, tu regardes la vie sans hâte et ce que je sais n'est rien, un peu de tendresse une fois, qui a fait basculer le monde. |
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27 février | |||||||||
2000 |