Diégèse


mardi 27 février 2001




2001
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Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1










Je suis longtemps resté chez moi afin de mieux attendre la déception provoquée par tes appels téléphoniques et l'absence de tendresse inouïe qui porte ta voix juste un peu plus loin que tu ne le voudrais, que je ne le souhaite, que cela se dit.
Dans le soir, le plus souvent, après une journée entière à palper lentement le silence, après l'annonce de la nuit qui sera esseulée, après tous ces jours qui s'amoncellent et qui disent tous les mêmes mots, tu me parles, retenant chaque mot, m'annonçant de fausses nouvelles et je n'entends jamais rien d'autre que l'absence d'amour, que la tendresse évanouie.
















Le froid ne m'arrête pas. Je pense avec tendresse à ton corps et je ne ressens plus aucun désir pour toi. Je ne ressens plus aucun désir. Il suffit d'un rhume pour que tout cela se couvre de ouate, pour que la vie s'apaise un peu et s'efface juste assez pour apporter le calme.
Je ne sais pas revenir plus tôt et quand je rejoins l'appartement un peu froid, je regarde les mots qui s'alignent doucement et les phrases qui s'allongent.
Quand tu sais ce que je sais, tu regardes la vie sans hâte et ce que je sais n'est rien, un peu de tendresse une fois, qui a fait basculer le monde.
27 février















2000