Je
n'ai pas de
photos du
bois de Vincennes.
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Le 2 janvier
2000 était
un dimanche et je croyais alors que c'était le début
d'un nouveau siècle alors que je commençais seulement
à entamer le long
récit de fins, de fermetures et d'impasses. Le texte marque
les signes de la tempête,
les
arbres renversés dans le bois de Vincennes, l'exacte émotion des
promeneurs, consternés devant le bois dévasté.
De façon évidente, presque facile, c'est déjà
la dévastation
de l'amour qui prévaut et répond au paysage mi urbain
mi bucolique du bois enserré dans la ville. F.
apparaît et disparaît comme si sa présence était
probable dans le bois de Vincennes ce jour là. « Quelle
est la tempête qui moi m'abat ? » pourrait être le
sous-titre
de l'ensemble du texte de l'année 2000. Curieusement, alors
que
le thème de la tempête aurait pu devenir un thème récurent
du texte, il n'apparaîtra plus pendant toute l'année alors
que l'adjectif « triste »
est présent plus d'une cinquantaine de fois. |