Diégèse | |||||||||
samedi 5 mai 2001 | 2001 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 491 jours (491 est un nombre premier) | et son auteur est en vie depuis 14944 jours (25 x 467 jours) | ||||||||
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Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1 | |||||||||
Tout le texte marquait, sans que je puisse alors le savoir, la volonté féroce de l'oubli de la nasse dans laquelle je me trouvais avec toi, près de toi, contre toi et sans autre espoir que d'attendre que tu partes. Alors, j'invente des histoires qui ne sont pas à toi, qui ne parlent de personne et qui s'inventent des événements qui ne connaîtront jamais de suite. Je ne sais plus quelle est la couleur de tes yeux et si même je l'ai jamais su. Je ne sais plus qui tu es. Dans le nom que tu m'avais donné, il y avait plusieurs syllabes qui donnaient l'illusion que l'on pouvait s'aimer. | |||||||||
Je
ne me
croyais plus capable
d'être aussi tendu, de regarder la brèche et d'avancer, avec
grande précaution
et beaucoup de danger, les
yeux écarquillés sur ta vie qui ne se découvre
pas, les mains ouvertes
comme on montre les stigmates. Je ne sais plus
trop ce que peut faire mon cœur et s'il connaît bien encore les
parcours et les signaux de ce que je lui demande avec imprudence. Je
devrais
partir un peu, laisser trembler mes yeux jusqu'au sommeil et ne
rien dire de tout cela aux songes. Je vais attendre quand le bleu de la nuit est au plus sombre et qu'elle raccourcit pour donner aux caresses le goût de sable doux qui vient tendrement. |
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5 mai | |||||||||
2000 |