Diégèse


vendredi 11 mai 2001




2001
ce travail est commencé depuis 497 jours (7 x 71 jours)
et son auteur est en vie depuis 14950 jours (2 x 52 x 13 x 23 jours)
ce qui représente 3,3244% de la vie de l'auteur
soixante-et-onze semaines d'écriture
hier

L'atelier du texte
demain












Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1










J'inventais des rencontres, je les guettais, je les imaginais aux recoins des rendez-vous et des visites, je les écrivais avec la complaisance de la prophétie. Tu n'étais pas à Manille ni dans aucune autre ville que je pouvais imaginer et le temps passait sans toi à attendre le temps et à te donner le change. Je ne savais pas alors que mon cœur pourrait encore battre cette chamade des romans, cet émoi un peu suranné qui fait que l'on rougit avec délicatesse. Dans la nuit cependant je crois bien me rappeler qu'il y avait eu ce soir où tu m'avais rejoint et que dans le soir, nous avions décidé de ne pas nous toucher, ou si peu, et je sais que mon cœur battait tellement.















Tu me parles de la couleur du crépuscule en prenant bien soin de me dire que parfois, il n'y en a pas. Je regarde un peu sur la gauche, la rue qui bleuit sous tes paroles, et la ville qui se calme, qui part vers toi, qui revient vers moi, qui s'étonne du charme qui tangue autour de notre table.
Dans la vie qui marche et dans la vie qui court et dans la vie qui tremble et qui me donne à penser et à rêver ta vie, presque à toucher la mienne, presque, peut-être.
Comment sais-tu que je te regarde ?
Pourquoi ?
11 mai















2000