| Diégèse | |||||||||
| jeudi 8 mars 2001 | 2001 | ||||||||
| ce travail est commencé depuis 433 jours (433 est un nombre premier) | et son auteur est en vie depuis 14886 jours (2 x 32 x 827 jours) | ||||||||
| ce qui représente 2,9088% de la vie de l'auteur | |||||||||
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du
texte |
demain | |||||||
| Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1 | |||||||||
| Avec le souvenir, le restaurant de notre réconciliation s'aimante et se dissout presque dans le noir de la nuit. La salle s'est obscurcie doucement pour me laisser te dire que tu pourrais t'approcher de moi davantage. Je remarque tes lèvres toujours un peu plissées dans une moue que tu accroches à tous tes mots et à toutes tes phrases, le modelé du visage, dans la tendresse, dément toujours pourtant ce que tu laisses croire d'acide et de blessant. Nous nous manquons, je crois. | |||||||||
| En
sortant du métro
ce matin, je décide de ne pas me pencher sous la pluie battante
et de marcher droit jusqu'aux colonnes du Palais royal pour me dire que
la pluie ne me touche pas, que le
temps qu'il fait doit
être comme le temps qui passe. En venant en métro, j'ai encore manqué le petit mur jaune que j'aurais voulu photographier, suspendu en haut du mur délabré, simple mémoire d'une envie de couleur, de l'espoir d'une vie qui serait faite d'amour et de tendresse et où les murs peints en jaune pourraient remplacer l'absence de soleil. |
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| 8 mars | |||||||||
| 2000 | |||||||||