Diégèse | |||||||||
mercredi 21 mars 2001 | 2001 | ||||||||
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Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1 | |||||||||
J'avais déjà des cernes il y a juste un an, marque que je crains sur le visage comme un stigmate que l'on porte, qui dit tout le malaise et la solitude parfois qui pèse juste là sous les yeux. Tu me donnais des cernes, déjà, m'appelant et me rejetant dans le même mouvement de conversation agacée, juste en deçà de la tendresse, un peu en dessous, comme le ton baroque des instruments anciens. Ces vieilles cordes que l'on ne veut plus tendre autant, qu'il faut laisser un peu reposer, un peu plus lâches et quand la vie se tait, dire que la vie se tait. | |||||||||
Dans
une forêt de poutres,
je bois un peu de champagne, m'amusant de tout cet espace disponible
qui
se dispose et qui s'étale. J'imagine
une vie d'allées et venues dans l'espace qui rétrécit
ou s'agrandit à mesure des jeux de séductions et de rencontres
qu'il accueillera. J'imagine
des cache cache, des yeux qui se croisent et le lit si proche, et toute
la tendresse et tout l'amour de la tendresse morte. Je rentre sous la pluie retrouver un peu de musique chaude, un peu de mots qui ne disent presque rien, de dormir, de dormir encore et que la vie passe entre ce sommeil et ce sommeil. |
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21 mars | |||||||||
2000 |