Diégèse


vendredi 2 novembre 2001




2001
ce travail est commencé depuis 672 jours (25 x 3 x 7 jours)
et son auteur est en vie depuis 15125 jours (53 x 112 jours)
ce qui représente 4,4430% de la vie de l'auteur
quatre-vingt-seize semaines d'écriture
hier

L'atelier du texte
demain












Comme le temps passe : 2001 = 2000 + 1










À un an de distance, c'est bien le mot « douceur » qui reste en tête, en premier, tout premier, tout près, là, et je te regarde encore, et je t'attends encore et tes yeux plissent et tes yeux signent le bonheur. À un an de distance, dans la ville qui peine à trouver l'hiver ou même l'automne ou même un semblant de froid ou de rigueur, je m'étonne de toi, je m'étonne à tes sourires vivants. tu passeras encore ?















Et c'est encore la douceur qui restera des promenades dans la ville, autour du port, jusqu'à ce que le ton de la voix se ferme soudain, pour un nuage, un peu plus de froid, rien, presque et le chant amoureux cesse soudain. Le soir, la ville, de la terrasse, joue des couleurs pour paraître plus belle. Quelques rares passants se souviennent que c'est le mois de novembre, ils pressent alors le pas, s'effacent, partent plus vite.
2 novembre















2000