Diégèse |
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vendredi
28 septembre 2001 |
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2001 |
ce
travail est commencé
depuis 637
jours (72 x 13 jours) |
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et
son auteur est en vie
depuis 15090
jours (2 x 3 x 5 x 503 jours) |
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ce
qui représente 4,2213% de la vie de l'auteur |
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quatre-vingt-onze
semaines d'écriture |
hier
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L'atelier
du
texte
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demain
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Comme
le
temps passe : 2001 = 2000 + 1 |
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Je
ne me souviens plus ce
qui avait conduit à cette petite invention plaisante de rendez-vous
matinaux, dans le café en face de chez moi. Il
n'y avait pas alors de café fréquentable, il y a maintenant
celui, nouvellement aménagé, près de l'hôpital,
qui fait semblant d'être agréable, qui conviendrait bien à
une fiction bon marché, pour la télévision, à
une histoire d'amour un peu dégingandée, qui ne se terminerait
pas, ni bien, ni mal, juste la fadeur des jours, juste les jours, juste
la vie. Ce
n'est pas l'idée de la douceur
que tu me donnes, mais celle de plus d'amour possible. |
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J'entends ta voix,
éperdue, angoissée, fatiguée, qui dit qu'il n'y a
aucune raison de souffrir ainsi, que ce n'est pas le moment, que tout
se délite et que le sommeil même,
ténu, va s'alléger
et donner à la nuit toute sa force, la
lenteur de son temps. Je pourrais entendre la sueur qui t'envahit,
je pourrais t'entendre et mon
inutilité m'émeut. Tu sais pourtant que
je voudrais faire
davantage. |
28 septembre |
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2000 |