Diégèse |
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vendredi
18 janvier 2002 |
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2002 |
ce
travail est commencé
depuis 749
jours (7 x 107 jours) |
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et
son auteur est en vie
depuis 15202
jours (2 x 11 x 691 jours) |
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ce
qui représente 4,9270% de la vie de l'auteur |
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cent
sept semaines d'écriture |
hier
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L'atelier
du
texte
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demain
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Mon
voyage ne ressemble pas au trajet douillet de la dolce vita. Ce
matin,
à Imperia, j'ai
marché une heure dans le quartier central, carrefour de paumés
et de trafics, cour des miracles ancienne de la ville et je suis
rentré,
maudissant ces promenades interstitielles qui ne reposent même pas.
À Alassio, murée
presque par l'hiver, je ne retrouve rien de Cocteau
ou de Prévert qui ont laissé leur signature sur une « piastrella »
d'un petit muret,
gavé de touristes, parmi les noms exotiques de
stars italiennes dont j'imagine les maillots de bain un peu grands. Je
peine à écrire.
L'intrigue n'avance
pas. Je
m'éloigne de toi, je le sens, le froid engourdit mes souvenirs et
ma peau, occupée à d'autres frissons, n'appelle plus la tienne,
ne s'en soucie plus, ne sait plus rien des caresses. Nous ne nous
parlons
plus ou presque. Il y a parfois des échanges de mots, des appels
de circonstance. Alors,
je ne sais plus que dire, les mots se tendent
au bord de la marche, des horaires, des guides touristiques qui ne
disent
jamais rien, d'une rancune tenace, de ta mort. |
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18 janvier
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2001 |
2000 |