Elle
a bien, dis-je,
cette idée
d'un être souverainement parfait et infini, le plus haut degré
de vérité ; car bien que peut-être on puisse feindre
qu'un tel être n'existe pas, on ne peut pourtant pas feindre que
son idée ne me donne rien de réel à voir, comme
je l'ai dit auparavant à propos de l'idée du froid. |
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Ce
qui
est bizarre, dans ce paragraphe, c'est l'idée de feinte... Pourquoi
feindre que Dieu n'existe pas, dans
quel but ou sous quelle menace ? On a peine à l'imaginer.
L'idée
de Dieu ne me donne rien de réel à voir. L'idée de
l'inexistence de Dieu non plus. Alors, pourquoi feindre ? |