Diégèse


mardi 7 décembre 2004




2004
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Les Méditations métaphysiques de Descartes

Comme on propose souvent en cette vie de plus grandes récompenses pour les vices que pour les vertus, peu de gens préféreraient le juste à l'utile s'ils n'avaient la crainte de Dieu et l'espoir d'une autre vie. Et bien qu'il soit absolument vrai qu'il faut croire à l'existence de Dieu puisqu'elle est enseignée par les Saintes Écritures, et inversement qu'il faut croire les Saintes Écritures puisqu'elles viennent de Dieu, cela parce que, la foi étant un don de Dieu, celui qui donne la grâce pour faire croire les autres choses peut aussi la donner pour nous faire croire qu'il existe, on ne saurait toutefois proposer cela aux infidèles parce qu'ils jugeraient qu'il y a un cercle.





D'une certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes





Descartes aborde la question du mystère de l'homme et de la femme. Est-ce par la crainte de Dieu que les gens font le bien ? Est-ce par la crainte de Dieu qu'ils croient en Dieu ? Est-ce pour une quelconque promesse ? Descartes, dans son erreur fondamentale, a raison : il y a là un cercle qui ne peut échapper ni aux « infidèles », ni aux « fidèles ». Je ne crois pas quant à moi que c'est la foi en Dieu qui rend l'homme meilleur et je ne crois pas non plus que l'absence de foi le rende pire et je crois qu'au contraire, le mystère de l'amour de Dieu agit en chacun de nous et que la foi dans cet amour permet seulement, parfois, de laisser Dieu agir plus facilement.










7 décembre












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