Diégèse |
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samedi
11 décembre 2004 |
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2004 |
ce
travail est commencé
depuis 1807
jours (13 x 139 jours) |
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et
son
auteur est en vie
depuis 16260
jours (22 x 3 x 5 x 271 jours) |
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ce
qui
représente 11,1132% de la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier
du
texte
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demain
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Les
Méditations
métaphysiques de Descartes |
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De
plus, sachant que
la plupart
des impies ne refusent de croire qu'il y a un Dieu, et que l'esprit
humain
est distingué du corps, que parce qu'ils disent que personne
jusqu'à présent n'a pu démontrer ces deux points,
bien que je ne sois aucunement de leur avis, mais que je croie au
contraire
que presque toutes les raisons apportées pour ces questions par
des hommes éminents, quand elles sont bien entendues, ont la force
d'une démonstration, et que je me persuade qu'on
peut difficilement en trouver qui n'aient pas déjà été
découvertes par d'autres, j'estime toutefois qu'on ne peut rien
accomplir de plus utile en philosophie que de rechercher une bonne fois
avec application les meilleures d'entre toutes et de les exposer avec
tant
d'exactitude et de transparence que tout le monde à l'avenir
reconnaisse
que ce sont des démonstrations. |
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D'une
certaine façon, un commentaire (libre) de Descartes |
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Descartes
remplace ainsi la foi en Dieu par la foi en la démonstration logique
et raisonnable. Il s'agit donc de reconnaître que ses
démonstrations
sont des démonstrations. On peut donc refuser ses conclusions, mais,
allant sur le terrain de la raison, il faudrait alors pouvoir démontrer
que la démonstration est fausse pour réfuter ses conclusions.
Il est clair, cher lecteur, chère lectrice, qu'à aucun moment,
dans ma chronique cartésienne, je n'ai accepté le jeu de
Descartes. En cela, ce petit jeu annuel n'est pas sérieux, ni
philosophiquement,
ni littérairement. Il est juste sincère, car les mots qui
sont venus pour plaider face à Descartes pour un Dieu d'amour et
pour un Dieu sensible, sont des paroles qui n'étaient pas formulées
avant leur expression. Il s'agirait donc ici d'une critique sensible et
chrétienne d'un Descartes déiste. Descartes ne dit rien de
l'autre, il ne dit donc rien du Christ, qui ne nous dit le plus souvent
rien d'autre que nous ne sommes que par l'attention aux autres.
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11 décembre |
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